Le pavillon blanc

Le pavillon blanc

Ce livre est conçu comme un conte.  Chez Bernard Guillot, peintre et photographe, l’atelier se déplace, les lieux le fascinent, le retiennent pendant des années. Il les explore, les sonde, aux prises avec lui-même, les individus qu’il y rencontre, les formes, la lumière, en un théâtre intérieur. L’hôtel où il vit au Caire est un de ces lieux, toujours ouvert, porte après porte, à un long parcours qui n’est plus celui d’Ariane. Il s’agit aussi de métamorphose, en parallèle avec celle de l’individu dans e cours de sa vie. Dans le format carré de l’image se développera une cosmogonie, un état des lieux, une dérive poétique liés à l’instant (de la longue pose), ici même.

Prix Nadar du livre 2003

Le jury du Prix Nadar s’est réuni sous la présidence de Laure Beaumont-Maillet, directeur du Département des Estampes et de la Photographie à la Bibliothèque Nationale de France. La qualité des ouvrages en compétition cette année a nécessité 5 tours de scrutin à l’issue desquels le 49ème Prix Nadar a été décerné grâce à la voix prépondérante de la Présidente du jury à Le Pavillon blanc.

Co-production
Centre des Arts d'Enghien-les-Bains
Parution
06/05/2003
Collection
Hors Collection
Format
210 x 245
Broché avec rabats
110 photographies en bichromie
132 pages
ISBN : 978-2-914381-50-5
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La naissance en 1950 de cet artiste français est déjà marquée par une géographie qui va déterminer des territoires intérieurs : Bâle, au bord du Rhin, aux trois frontières . Depuis de nombreuses années, Bernard Guillot partage sa vie entre l’Egypte et la France . Deux sensations du temps, deux sensations de civilisation, deux appartenances au monde, mais une unité de temps et de lieu, ou d’atemporalité et d’extraterritorialité, dans un regard double : la photographie et la peinture, avec un goût du merveilleux, de l’énigme, de l’intemporel .
C’est l’esprit du Noir et Blanc en photographie qu’il montre chez Agathe Gaillard, pour sa première exposition rue du Pont-Louis-Philippe, depuis ses premières images tirées de sa série Saint Sulpice de 1978 jusqu’aux plus récentes.