" Dominique Mérigard nous donne à voir le travail du temps sur le monde : en remontant le fleuve Douro, on suit ses gestes qui essaient de voler à ce travail son secret. Nous allons vers la source ; mais à chaque pas on est arrêté par les images qui nous fixent dans un segment de ce temps qui s’est arrêté lui aussi comme pour nous faire oublier ce qu1il nous vole. La vie est là, dans les visages et les corps des êtres, comme dans la nature qui leur sert de décor pour, l1instant d1après, prendre leur place et devenir le grand protagoniste de cette histoire où l1air et la terre, le feu et l’eau, deviennent aussi les pôles de la nôtre." […]