Les Invitations africaines seront enfin l’occasion pour certains photographes de présenter leur dernier ouvrage. René Tanguy publie "Le chemin de cécité" aux éditions Filigranes. Pascal Grimaud présentera "Maiden Africa" dont la sortie est prévue en mai 2009 chez Trans Photographic Press. Bruno Boudjelal et Nii Obodaï qui ont travaillé ensemble sur le Ghana, devraient nous proposer un ouvrage commun.
Coproduction La Filature, Scène nationale – Mulhouse.
Ce projet a bénéficié d’une aide individuelle à la création de la DRAC Alsace.
Les tirages, le montage et l’encadrement ont été réalisés par l’Atelier 9 à Sélestat.
Hermann Broch
Galerie photo du Pôle Image :
Tél : 02 35 89 36 96.
Plus d’informations sur : http://www.poleimagehn.com/exposition
est le titre-annonce d’une scénographie conçue et réalisée spécifiquement pour les espaces du MARQ de Clermont-Ferrand.
Le titre joue sur la sensation et le mot. Régine Cirotteau le définit : Lorsque la sensation devient parlante.
Les images fixes ou en mouvement, les textes, les sons, les ambiances servent à construire une ou plusieurs narrations possibles.
En jouant sur des points de bascules entre l’intime et l’histoire, l’actualité et la fiction, l’hypothèse d’un scénario, d’un récit se développe à travers plusieurs espaces de tension visuelle.
De San Francisco à Buenos Aires, des rues de Yokohama à la conquête de Mars, du cirque à l’imaginaire scientifique, Régine Cirotteau a photographié, filmé, écrit, composé, des images, des musiques, des dialogues qui agissent comme autant de bruissement, de nappe, de courant d’air, qui se propagent de pièce en pièce.
Les Répliques, La bande annonce filmique Too Many secrets, la vidéo actualité Pathfinder, l’installation environnementale Le Laboratoire des Fluides, Les photographies musicales Les Régine, le story board du film Strip-tease volcanique frayent avec la conquête spatiale, l’implosion de l’événement, l’origine du désir, l’intime, et également la notion de parade, la mise en scène, l’histoire qui, toujours, commence…
Dans ce parcours, le spectateur devra faire preuve de curiosité, d’envie d’en savoir plus, se découvrir chercheur d’indices, s’abandonner, au doux frisson, à la synchronisation d’univers tirés vers une dimension cinématographique.
Millet réalise des installations dans un paysage d’eau et de ciel, comme une page blanche sur laquelle il dessinerait. Une chambre de grand format fixe ces sculptures provisoires sur un négatif papier, que Millet tire ensuite par contact, dans un dyptique que l’on peut comparer à un livre ouvert.
Ces séries réalisées épisodiquement depuis une douzaine d’années (et qui ne sont qu’une facette d’une oeuvre très imaginative) ont été rassemblées dans le livre paru récemment aux éditions Filigranes.
Laurent Millet est né en 1968. Il est actuellement résident à la Casa Velasquez, à Madrid.
"Observant avec constance l’évolution des corps dans l’espace urbain, Denis Darzacq s’attarde aux frontières entre vie sociale et intimité. Il pose la question de la liberté individuelle, de l’énergie et de la force mouvante du désir dans un environnement dominé par l’uniformité, les modes de vie stéréotypés et l’encadrement des comportements collectifs.
Indissociable d’un contexte qui est celui des années 2000, de la mixité ethnique, d’une jeunesse en quête de place et de la nécessaire réinvention de l’urbanisme moderne, cette œuvre à la fois documentaire et plastique s’enracine dans une réalité vivante."