20 mai 2010
MK2 quai de Loire, Paris
Suite parlée :: Projection du film au MK2
Les fiches du cinéma – Roland Hélié
“ En sismographe méthodique et précis, la caméra enregistre le vacillement du regard, le dessèchement de la gorge, les minuscules convulsions de la voix.  Et, comme si quelqu’un, quelque part, se faisait un sang d’encre – nous ? –  en prenant la mesure de ce qui vient d’être énoncé, un noir de quelques secondes sépare chaque confession de la suivante. C’est tout ? Oui c’est tout. Nous voici entré de plain-pied dans la matière humaine, cette pâte où la moindre brise, le plus modeste des courants d’air vient imprimer des abîmes et creuser des gouffres. Il reste à noter enfin que, dans un entêtement admirable, Joël Brisse et Marie Vermillard font – contre vents et marées – du cinéma comme ils l’entendent… un cinéma fait du regard tout à la fois curieux, émerveillé, interrogatif et inquiet qu’ils posent chaque jour sur le monde.
 
Ouvrage co-édité avec Come-and-See
20 mars 2010
Cinéma Reflet Médicis
Suite parlée :: Projection du film
Le Monde – Jean-Luc Douin
"C’est en abandonnant tout préjugé contre le caractère expérimental et minimaliste du projet, contre son apparente absence de cohérence dramaturgique, que l’on en découvre la richesse. Au fil de ces confidences que les comédiens distillent avec un tel naturel que l’on peut se demander s’il ne s’agit pas d’un souvenir intime (documentaire ou fiction ?), le concept de Joël Brisse et Marie Vermillard s’impose comme un recueil de nouvelles dont le trait d’union serait le trouble, et l’impact émotionnel qu’il produit chez le spectateur. Les histoires de traumas plus ou moins douloureux que raconte Joël Brisse rejoignent un terreau collectif, traduisent une expérience humaine suffisamment partagée, pour que personne ne soit indifférent à ce qui n’apparaîtrait qu’à tort comme des anecdotes personnelles. Il y a quelque chose dans ces souvenirs imaginaires qui touche un point sensible en nous, évoque une expérience analogue, suscite une complicité."

Les fiches du cinéma – Roland Hélié
“ En sismographe méthodique et précis, la caméra enregistre le vacillement du regard, le dessèchement de la gorge, les minuscules convulsions de la voix.  Et, comme si quelqu’un, quelque part, se faisait un sang d’encre – nous ? –  en prenant la mesure de ce qui vient d’être énoncé, un noir de quelques secondes sépare chaque confession de la suivante. C’est tout ? Oui c’est tout. Nous voici entré de plain-pied dans la matière humaine, cette pâte où la moindre brise, le plus modeste des courants d’air vient imprimer des abîmes et creuser des gouffres. Il reste à noter enfin que, dans un entêtement admirable, Joël Brisse et Marie Vermillard font – contre vents et marées – du cinéma comme ils l’entendent… un cinéma fait du regard tout à la fois curieux, émerveillé, interrogatif et inquiet qu’ils posent chaque jour sur le monde.

27 février 2010
Musée des Beaux-Arts de Calais
La radicalisation du Monde – Philippe Bazin
Suite à l’exposition du musée de l’Abbaye Sainte-Croix des Sables d’Olonne du 11 juillet au 4 octobre 2009 consacrée à l’œuvre de l’artiste Philippe Bazin, le musée des beaux-arts de Calais organise la suite de La Radicalisation du monde.
Prolongeant la présentation vendéenne, le musée complète sa sélection en privilégiant les photographies et vidéos récentes réalisées par Philippe Bazin à Porto, en Pologne, en Albanie mais également à Douvres, à Calais et à Bilbao.
Près de 150 photographies et vidéos seront ainsi réunies dans les salles du musée et notamment la série complète des Adolescents de Calais, réalisée en 1993-1995 et qui sera l’occasion d’un grand rendez-vous.
25 février 2010
Galerie Agathe Gaillard
Thierry Girard
11 février 2010
Arrêt sur l'image - Bordeaux
Bernard Plossu
" En photo, j’aime être prêt, rapide, et mon appareil est toujours réglé sur la vitesse pour ne pas " rater " le passage d’une image ! Or un jour, je me suis rendu compte que les hirondelles étaient encore plus rapides que moi ! Il y en avait souvent, dans le petit village andalou ou nous habitions, Françoise, Joaquim, Manuela et moi, et je me suis petit à petit pris au jeu de les photographier, de faire se rencontrer nos deux vitesses, la leur et la mienne… Fulgurant. Même je me demande si à certains moments, il n ‘ y en avait pas certaines qui m’avaient repéré, qui se prenaient au jeu ! Il y en a même une qui m’a  dit bonjour, je crois ! et une autre qui s’est presque arrêtée pour me regarder de face ! J’eus aussi la chance de pouvoir être très près d’un nid, d ‘ou les photos de tout ce manège de la maman hirondelle  nourrissant ses petits ! Voila, des images simples, presque un exposé sur ce qu’est la photographie, en quelque sorte, avec juste un objectif de 50mm., le plus proche du réel, sans effets, une manière d’attraper les hirondelles au vol en jouant avec elles, sans leur faire de mal bien sur ! en douceur, comme ça ….. des amies  que j’aime ! ”
BP.
9 février 2010
Musée Carnavalet - Paris
Karen Knorr – Fables
Au printemps 2010, Carnavalet se peuple d’une faune étrange ! Renard, tortue, lièvre et cigogne se mettent en scène sous l’objectif de Karen Knorr, créant au sein des fameuses period rooms du XVIIIème siècle, une animation lyrique à l’image des fables d’Ésope ou de La Fontaine.
Le musée rend ainsi hommage à Karen Knorr, photographe américano-britannique de renommée internationale, en présentant au fil des salles une quinzaine d’images. Certaines photographies seront replacées en situation, là où les prises de vue ont eu lieu entre 2003 et 2004, mais aussi dans la galerie de liaison, au premier étage du musée. Quelques images réalisées au musée Condé à Chantilly, au château de Chambord ainsi qu’au musée de la Chasse et de la Nature à Paris, viendront agrémenter la présentation.
Pour l’occasion, la maison Deyrolle prête certains spécimens comme un renard, un ragondin ou des oiseaux naturalisés qui apporteront une poésie bucolique aux salles du musée.
Dans l’oeuvre de Karen Knorr, les animaux évoluent dans l’espace de ces "sanctuaires culturels" que l’on veut habituellement protéger de la profanation des bêtes. Cette transgression ajoute une note de merveilleux, proche de l’univers de Lewis Carroll et d’Angela Carter. L’étrangeté de la série des Fables résulte aussi de la subtilité des compositions, photo-montages où l’artiste mêle la photographie analogique et l’image
digitale. L’insolite ambiguïté ainsi produite dans un décor artificiel de musée, intensifie le trouble chez l’observateur.
L’aimable bestiaire de Karen Knorr invite le visiteur à redécouvrir les décors historiques raffinés d’un des plus beaux hôtels du Marais.
Commissaire de l’exposition
Françoise Reynaud,
conservatrice chargée des collections photographiques du musée Carnavalet
Exposition réalisée avec l’aimable collaboration de la galerie Les filles du calvaire et de la maison Deyrolle
3 février 2010
Les Volcans - Clermond-Ferrand
Suite parlée
2 février 2010
Le Cube - Issy-les-Moulineaux
Christophe Luxereau – Cube
“Derrière l’horizon” propose une vision d’un futur proche ou lointain, tournant autour des questions du positionnement de l’homme dans un environnement de plus en plus informatisé et technologique.
A quoi ressemblera le monde de demain ? Une terre sans humains, de nouvelles intelligences mi-mécaniques, mi-organiques, des post-humains, des êtres hybrides, des robots ? Dans cette exposition, six artistes nous livrent leur vision.
Chacun interroge à sa manière le rapport de l’homme à la machine. Qui est l’esclave de qui ? Qui gagnera à la fin ? Et si chacun s’interpénétrait ? Des machines de plus en plus humaines, des hommes de plus en plus mécaniques ?
Le futur est une source d’inspiration primordiale pour les artistes nouveaux médias mais aussi dans la littérature, le cinéma, la science… Les différentes visions sur la relation entre l’homme et la machine qu’elles soient optimistes ou catastrophiques, soulignent comment le monde actuel nous donne les clés d’un futur déjà proche.
Une réflexion que Le Cube enrichira tout au long de ce semestre, avec une exposition photos, des conférences, des débats, des spectacles et performances en parallèle de cette exposition.
1 février 2010
Fnac Forum des Halles
Christophe Beauregard – Fnac
Il commence sa carrière de photographe comme portraitiste pour la presse et la publicité. Il est notamment représenté par Signatures.
Depuis sa série Chirurgies (2005) (Manuel d’esthétique, Editions Filigranes), Christophe Beauregard développe un travail plastique en interrogeant les différentes formes de mise en scènes en photographie.
27 janvier 2010
Reflet Medicis - Paris
Sortie du film Suite parlée
23 personnages – 23 récits mettent au jour cruauté, jouissance, honte, désarroi,blessure enfouie…
23 fictions nées de situations vécues, restées figées dans la mémoire parce qu’elles ont été la source d’un trouble.
23 confidences intimes de la rumeur à la méprise, de la maturité à la vérité.
 
« Des anecdotes dont ils furent le témoin ou le principal protagoniste. Une femme se confie ainsi son émotion intense le jour où, sur sa balançoire, alors que son regard plongeait par intermittence sur le jardin de ses voisins, elle entrevit une scène intime. Une autre évoque sa révélation douloureuse de voir son comportement ressembler à celui de ses parents. Un dispositif élémentaire, quelques fils ténus suffisent à étancher notre soif de fables. Ces Suites Parlées en apportent la preuve la plus tangible. »
Bref Magazine
 
Avec : Hiam Abbas, Simon Abkarian, Anne Azoulay, Jacques Bablon, Marc Berman, Georges Bigot, Nathalie Boutefeu, Maryline Canto, Antoine Chappey, Melchior Derouet, Denis Falgoux, Frédérique Farina, Bruno Lochet, Clémentine Mazzoni, Serge Merlin, Miglen Mirchev, ­­Alexia Monduit, Christine Murillo, Philippe Rebbot, Catherine Schaub-Abkarian, Eric Seigne, Zinedine Soualem, Geneviève Tenne
 
Image Jeanne Lapoirie Son Olivier Levacon et Jean-Baptiste Haehl Montage Thomas Marchand et Aurore Frey.
Écriture des monologues Joël Brisse Musique Anne-Claire Cazalet Assistante réalisation Caroline Steff.
Production Stella Films Distribution Baba Yaga Films.