15 janvier 2014
Galerie RX, Paris- Arsenal de Metz
Deux expositions de Denis DarzacqPour sa première exposition à la galerie, Denis Darzacq occupera les deux espaces parisiens dans lesquels il présentera ses séries « Hyper » et « Recomposition ».
Issu du photoreportage, Denis Darzacq, que semble tarauder l’obsédante question du vivre ensemble, dresse patiemment une véritable fresque des nouvelles réalités urbaines et, plus encore, des problématiques liées à l’appréhension des territoires de la cité par les foules, les groupes ou les individus isolés. Guidé par une extrême curiosité, il part, à la manière d’un arpenteur des villes et de leur périphérie, à la rencontre d’univers ou de tribus, qu’il connaît peu ou mal mais auxquels le relie une forme personnelle de proximité. Il tente d’en percevoir puis d’en traduire plastiquement la dimension poétique ou seulement singulière. Une quête qui se double d’une attention extrême portée aux différents modes d’inscription des corps dans l’espace citadin.
Dans sa série Hyper, Denis Darzacq photographie des jeunes danseurs à qui il demande d’effectuer des sauts, avec pour toile de fond des rayons d’hypermarchés. Pas d’illusion donc, pas de montage, mais une photographie instantanée où la capture en plein vol d’une image semble figer le temps.
L’artiste dans une mise en scène sculpturale, loin des conventions de la représentation du réel, souligne le paradoxe de la réalité des corps face à l’abstraction des décors ; entre l’aspect immuable des rayonnages de moquettes et la volupté de ces corps en lévitation.
La présence inattendue de ces corps exaltés qui viennent dans un mouvement perturber l’ordre existant, insuffle alors un vent de liberté qui traverse les allées inanimée des hypermarchés.
Issu du photoreportage, Denis Darzacq, que semble tarauder l’obsédante question du vivre ensemble, dresse patiemment une véritable fresque des nouvelles réalités urbaines et, plus encore, des problématiques liées à l’appréhension des territoires de la cité par les foules, les groupes ou les individus isolés. Guidé par une extrême curiosité, il part, à la manière d’un arpenteur des villes et de leur périphérie, à la rencontre d’univers ou de tribus, qu’il connaît peu ou mal mais auxquels le relie une forme personnelle de proximité. Il tente d’en percevoir puis d’en traduire plastiquement la dimension poétique ou seulement singulière. Une quête qui se double d’une attention extrême portée aux différents modes d’inscription des corps dans l’espace citadin.
Dans sa série Hyper, Denis Darzacq photographie des jeunes danseurs à qui il demande d’effectuer des sauts, avec pour toile de fond des rayons d’hypermarchés. Pas d’illusion donc, pas de montage, mais une photographie instantanée où la capture en plein vol d’une image semble figer le temps.
L’artiste dans une mise en scène sculpturale, loin des conventions de la représentation du réel, souligne le paradoxe de la réalité des corps face à l’abstraction des décors ; entre l’aspect immuable des rayonnages de moquettes et la volupté de ces corps en lévitation.
La présence inattendue de ces corps exaltés qui viennent dans un mouvement perturber l’ordre existant, insuffle alors un vent de liberté qui traverse les allées inanimée des hypermarchés.
Denis Darzacq
Amanda Crawley Jackson
Marie Desplechin