Le plus difficile en photographie, c’est de voir », souligne Djan Seylan, dont le quatrième livre, On My Own, rassemble 127 photographies en noir & blanc, faites entre 1957 et 2016.
De la Turquie, terre de son père à la Birmanie, de la Sardaigne à Madagascar, ou encore l’Iran l’Egypte, La Grèce, le Portugal, Haïti, Cuba, Thaïlande, Indonésie, Corée du Sudn Taïwan, Ceylan, et l’Inde Djan Seylan nous entraîne vers un monde sans compositions tarabiscotées, et riche de « moments authentiques ».
Témoignage d’une passion discrète, On My Own montre aussi combien, au long de ses voyages avec son Leica, Djan Seylan cultive un art du regard très personnel, où domine l’inattendu et « l’intensité des émotions corrosives ».
Djan Seylan
Photographe
Djan Seylan est photographe et collectionneur. Il a surtout photographié en Asie et en Turquie et a publié Asies (éd. Phot’œil, 1979), Ici, l’inconnu (éd. Le Point du jour, 1999) et Estambul y vuelta (éd. Nave Ka, 2005). Collectionneur de photos et de livres de photographies, il a été fasciné dans les années 1970 par la beauté des cartes postales exotiques anciennes – petits miracles de sensualité, de raffinement et de poésie visuelle – dont il a réuni un ensemble important.
Brigitte Ollier
Auteur, Journaliste
John Ford Point, avec des photographies de Vincent Mercier, est son dernier livre édité par Filigranes, après Henri (Cartier-Bresson), Robert (Doisneau), et Hervé (Guibert). Elle a aussi accompagné Louis Heilbronn pour From Flowers and More et, auparavant, Bernard Descamps avec Quelques Afriques.
Chez Hazan, ont paru Robert Doisneau et Manuel Alvarez Bravo ; aux éditions du Regard, Rogi André, photo sensible, avec Elisabeth Nora ; aux éditions de l’œil, Malick Sidibé au village.
Son site web, www.best-regards.fr, assemble ses instantanés de voyages et ses rencontres au fil du temps.