Synopsis : "Il ou elle parle à la caméra. Frontalement, cadré en buste, c’est la distance de la conversation, ni trop près ni trop loin, la bonne distance pour recevoir sa parole. Le cadrage rappelle le portrait en peinture. L’espace derrière eux est indéterminé, abstrait. Chaque parole est une confidence qui met au jour cruauté, jouissance, honte, désarroi, culpabilité, blessure enfouie, frustration, étrangeté. Ces fictions sont nées de situations vécues qui sont restées figées dans la mémoire parce qu’elles ont été la source d’un malaise ou d’un trouble. En faire rejouer le récit, et l’anecdote devient vertigineuse, on se met à fabriquer ses propres images, à circuler dans les méandres humains."
Chacun de ces monologues est incarné par un acteur qui semble livrer son âme en délivrant un souvenir très intime et personnel, une part cachée de lui-même. Quand le film débute, le spectateur peut d’ailleurs se demander s’il s’agit de documentaire ou de fiction : s’agit-il de confidences personnelles de chacun des intervenants ou de monologues dits par des acteurs ?
Les monologues sont interprétés par : Hiam Abbas, Simon Abkarian, Marc Berman, Georges Bigot, Maryline Canto, Bruno Lochet, Clémentine Mazzoni, Serge Merlin, Philippe Rebbot, Catherine Schaub-Abkarian, Geneviève Tenne…
Chacun de ces monologues est incarné par un acteur qui semble livrer son âme en délivrant un souvenir très intime et personnel, une part cachée de lui-même. Quand le film débute, le spectateur peut d’ailleurs se demander s’il s’agit de documentaire ou de fiction : s’agit-il de confidences personnelles de chacun des intervenants ou de monologues dits par des acteurs ?
Les monologues sont interprétés par : Hiam Abbas, Simon Abkarian, Marc Berman, Georges Bigot, Maryline Canto, Bruno Lochet, Clémentine Mazzoni, Serge Merlin, Philippe Rebbot, Catherine Schaub-Abkarian, Geneviève Tenne…
Joël Brisse Etudes à l’école des Beaux Arts de Clermont Ferrand, il est à la fois peintre-sculpteur et réalisateur, scénariste, acteur. Il expose régulièrement depuis 1980 et réalise depuis 1997 : Les pinces à linge (Nommé aux Césars), Le songe de Constantin, La pomme la figue et l’amande (Nommé aux Césars), La gardienne du B, La fin du règne animal…
Marie Vermillard Etudes d’architecture puis de travail social (assistante sociale pendant huit ans). Puis études d’art plastique à Paris ensuite travaille en qualité de scripte avec de nombreux réalisateurs (Cédric Klapisch, Eric Barbier, Arnaud Desplechin, Olivier Assayas, Pierre Salvadori…). Réalise ses propres films à partir de 1992 : Reste, Quelqu’un, Eau douce, Lila Lili, Imago, Petites révélations…