Le livre est conçu comme une enquête, ou plutôt une quête indéfinissable à priori. En se plongeant dans cet univers sombre et grave, la première impression est celle d’une perte de repères spontanée. C’est en composant ce décor vide et intemporel que l’auteur plonge le spectateur vers un "Lointain" inconnu. La progression est lente et incertaine, mais le terrain vide se transforme lentement en un parcours jalonné de repères codifiés que Jean-Michel Fauquet place avec précision et méticulosité. Disposés dans la pénombre, des objets indéterminés constitués d’une matière ouvertement factice, semblent exister dans un espace inaccessible et exhaler le parfum de l’oubli ; De fantasmatiques personnages errent dans ces pages.
Dès le départ, sa démarche ressemble à celle d’un alchimiste. Utilisation des papiers, des supports, procédés de tirage, il fabrique son propre univers. Tout se passe dans son appartement, où s’entassent des piles de cartons et de papiers. C’est là qu’il découpe et façonne ses objets. Chaque jour, une fois sont travail terminé, il parcourt les rues pour ramasser les papiers. Vient ensuite la création des objets, longuement imaginés avec moult dessins préparatoires. Il les met en scène, les photographie, réalise des tirages en noir, qui semblent toujours habités d’une clarté irréelle.
Dès le départ, sa démarche ressemble à celle d’un alchimiste. Utilisation des papiers, des supports, procédés de tirage, il fabrique son propre univers. Tout se passe dans son appartement, où s’entassent des piles de cartons et de papiers. C’est là qu’il découpe et façonne ses objets. Chaque jour, une fois sont travail terminé, il parcourt les rues pour ramasser les papiers. Vient ensuite la création des objets, longuement imaginés avec moult dessins préparatoires. Il les met en scène, les photographie, réalise des tirages en noir, qui semblent toujours habités d’une clarté irréelle.
Le négatif est parfois retouché, et certains tirages sont travaillés au crayon, à la plume, ou peint pour modifier la lumière. Jean-Michel Fauquet les patine ensuite à la cire, pour leur donner une vie nouvelle.
Jean-Michel Fauquet
Dessinateur, Photographe
Né en 1950 à Lourdes, Jean Michel Fauquet s’engage dans un périple de douze ans au Canada où il enseigne la photographie à l’université. C’est cependant à Paris qu’il s’installe et qu’il s’expose. Ses travaux ressemblent plus à des peintures à l’huile qu’à des photos. Sa façon de voir la lumière et les formes est très personnelle. Ses procédés de tirage autant que l’utilisation de papiers ou de supports particuliers en font aussi un alchimiste. Dessin, peinture, sculpture, photographie sont autant de techniques qui contribuent à la réalisation de ses images. Son œuvre a donné lieu à de nombreuses expositions.
Il est représenté par la galerie Claude Bernard, Paris
Le chien noir
Jean-Michel Fauquet
Mes yeux sont d’aveugles ciels
Jean-Michel Fauquet
Le Mont Né
Jean-Michel Fauquet
Le grand séparateur
Jean-Michel Fauquet
Zone d’intervention précaire
Jean-Michel Fauquet
Francis Cohen
Ordalies
Jean-Michel Fauquet
Pierre Bergounioux
Au jour consumé
Jean-Michel Fauquet
Pierre Bergounioux