De retour en Afrique, le photoreporter Kadir van Lohuizen s’intéresse aux conditions de travail dans les carrières minières en République Démocratique du Congo, Angola, et Sierra Leone. Présenté dans ce livre, son reportage en noir et blanc développe chaque étape de l’industrie du diamant, de la recherche du matériau à sa transformation puis son exportation vers les bourses mondiales. Aux paysages de carrières et aux portraits des chercheurs de carats exploités se succèdent visages et vies urbaines – tailleurs indiens de Surat, traders de MbujiMayi (Congo), diamantaires d’Anvers, joailliers de New York et clientèle jet-set de Londres.
De format carré, noir, velouté et précieux comme un coffret à bijoux, ce livre présente des papiers différents : des mines à la jet-set, du mat au brillant. Certains cahiers se déplient sur des panoramas alternant, non sans ironie, carrières d’extraction, travailleurs des mines, offices indiens, bourses du diamant, avenues new-yorkaises ou fêtes londoniennes.
De format carré, noir, velouté et précieux comme un coffret à bijoux, ce livre présente des papiers différents : des mines à la jet-set, du mat au brillant. Certains cahiers se déplient sur des panoramas alternant, non sans ironie, carrières d’extraction, travailleurs des mines, offices indiens, bourses du diamant, avenues new-yorkaises ou fêtes londoniennes.
Né en 1963 aux Pays-Bas, Kadir van Lohuizen a débuté comme reporter-photographe pigiste en 1988, avant de rejoindre l’agence néerlandaise Hollandse Hoogte (1989) puis l’agence française Vu (en 1996).
Au cours de sa carrière photographique, Van Lohuizen a effectué de nombreux reportages sur les conflits du continent africain (Afrique du Sud, Sierra Leone, Angola, Mozambique et Zaïre, actuelle République démocratique du Congo).
En 2006, il a reçu le prestigieux prix Word Press Photo pour son travail sur l’industrie du diamant, exposé à Londres (Host Gallery), Amsterdam (Foam-Fotografiemuseum) et Gentilly (Maison Robert Doisneau).
En 2007, le Festival Visa pour l’Image de Perpignan lui décerne le Visa d’Or pour son reportage sur le Tchad. Il lance alors une nouvelle agence photo, Noor – la lumière en arabe – co-fondée notamment avec l’Anglo-Australien Philip Blenkinsop et l’Américain Stanley Greene.