Bernard Guillot a effectué deux séjours en résidence au monastère de Saorge en 2009 et 2010. Ses images font un lien entre le temps et l’histoire, entre la végétation et le minéral…
Ne demandons pas à Bernard Guillot ce qu’il est. Notons simplement qu’il écrit, peint et photographie, que depuis vingt-cinq ans il vit une moitié de l’année à Paris, l’autre au Caire.
Le temps qui s’allonge comme dans les romans d’Albert Cossery prend ses aises dans l’œuvre du photographe.
Ce cahier non relié de 16 pages nous fait déambuler dans ce monastère qui évoque le silence.
Ne demandons pas à Bernard Guillot ce qu’il est. Notons simplement qu’il écrit, peint et photographie, que depuis vingt-cinq ans il vit une moitié de l’année à Paris, l’autre au Caire.
Le temps qui s’allonge comme dans les romans d’Albert Cossery prend ses aises dans l’œuvre du photographe.
Ce cahier non relié de 16 pages nous fait déambuler dans ce monastère qui évoque le silence.
"Les négatifs gélatine emportés ici, au pays des murs, au-delà de la mer, m’indiquent des traces de grimoire-écriture de cendre, halos de fumée.
Ils m’indiquent la direction d’un pays plus proche en moi, largement foulé par mes pieds toujours tendres.
Quel est ce pays ?"
Texte extrait de l’ouvrage
La naissance en 1950 de cet artiste français est déjà marquée par une géographie qui va déterminer des territoires intérieurs : Bâle, au bord du Rhin, aux trois frontières . Depuis de nombreuses années, Bernard Guillot partage sa vie entre l’Egypte et la France . Deux sensations du temps, deux sensations de civilisation, deux appartenances au monde, mais une unité de temps et de lieu, ou d’atemporalité et d’extraterritorialité, dans un regard double : la photographie et la peinture, avec un goût du merveilleux, de l’énigme, de l’intemporel .
C’est l’esprit du Noir et Blanc en photographie qu’il montre chez Agathe Gaillard, pour sa première exposition rue du Pont-Louis-Philippe, depuis ses premières images tirées de sa série Saint Sulpice de 1978 jusqu’aux plus récentes.
C’est l’esprit du Noir et Blanc en photographie qu’il montre chez Agathe Gaillard, pour sa première exposition rue du Pont-Louis-Philippe, depuis ses premières images tirées de sa série Saint Sulpice de 1978 jusqu’aux plus récentes.