À Vichy, début mars 2019, dans le cadre du Festival Portrait(s), Frédéric Stucin photographie des sportifs. C’est le thème de sa résidence, il a pris rendez-vous en avance, depuis Paris, avec des volleyeuses, des basketteurs, des nageurs… Le Coronavirus arrive avant lui. Plane le spectre du confinement prochain. On ferme les gymnases. On annule les matchs. On interdit les regroupements. Alors, le photographe imagine. Que serait le sport s’il était clandestin? Si, à l’inverse de cette activité positive, bonne pour la santé, le moral, la cohésion sociale, il devenait illicite, comme il l’est en cette période où tout est inversé? Le sport subversif, caché? Il y aurait l’inquiétude et le danger que la clandestinité implique, bien sûr, mais aussi une autre forme de jouissance, celle de la transgression, du plaisir dérobé.
Inspiré par ces images, l’écrivain Didier Daeninckx, auteur de romans consacrés par le public et la critique, a inventé une nouvelle, concentré de suspense et de joyeuse anticipation fantastique, sur les pas de mystérieux mutins.
Carte blanche et deux semaines de résidence pour Frédéric Stucin qui signe la 7e résidence du rendez-vous photographique Portrait(s)#9. “La résidence offre un terrain de jeu délimité où je peux m’exprimer photographiquement. Et la contrainte n’empêche pas d’être créatif.”  
Depuis l’édition 2014, le festival Portrait(s) organisé par la ville de Vichy accueille, durant un mois, un photographe en résidence. Après Anton Renborg, Cédric Delsaux et Yusuf Sevinçli, Sandra Rocha, Gilles Coulon, Ambroise Tézenas c’est Frédéric Stucin photographe français, qui a arpenté la cité thermale et nous fait découvrir les sportifs de la ville.
Cette série de photos est exposée au festival Portrait(s) de juin à septembre 2021.

Co-production
Festival Portraits - Vichy
Parution
20/05/2021
Collection
Hors Collection
Format
250 x 215
Anglais/Français
Relié couverture cartonnée
32 photographies en couleurs
60 pages
ISBN : 978-2-35046-503-6
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Paru dans la presse

Frédéric Stucin est photographe depuis 2002. Il collabore avec de nombreux médias et institutions et poursuit un travail artistique personnel, qui mêle imaginaire et réel. Son dernier ouvrage, La Source (Maison CF, 2021) est une exploration des berges de la Seine au premier déconfinement. Endorphine (Filigranes, 2021) embarque au cœur d’entraînements sportifs clandestins, pendant la crise sanitaire. Only Bleeding (Éditions du Bec en l’air, 2019), est le récit en images d’une errance poétique dans les rues de Las Vegas. Ses photographies ont fait l’objet de plusieurs expositions, notamment avec le musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône, au Hangar Photo Art Center à Bruxelles, à la Villa Pérochon à Niort, à la galerie Vu’ à Paris.

Didier Daeninckx est né en 1949 à Saint-Denis. De 1966 à 1975, il travaille comme imprimeur dans diverses entreprises, puis comme animateur culturel avant de devenir journaliste dans plusieurs publications municipales et départementales. Il a depuis fait paraître une trentaine de titres qui confirment une volonté d’ancrer les intrigues du roman noir dans la réalité sociale et politique.
En 1983, il publie Meurtres pour mémoire, première enquête de l’inspecteur Cadin qui retrace la manifestation des Algériens en octobre 1961 et la répression policière qui fit une centaine de morts.