Le jardin de pierres

Chamonix 1976

Le jardin de pierres

Chamonix 1976
C’est en photographe atypique, inclassable qu’il trace ainsi depuis le début des années 1960 son parcours en solitaire, en marge du reportage, de la photographie plasticienne et des modes, « pour être, nous dit-il, de plain pied avec le monde et ce qui se passe. » Pour ce cinéaste de l’instant donné, photographe du mouvement, la photographie est le moyen d’arrimer la pensée à une connaissance personnelle et physique du monde. Rencontres fortuites, stratégies furtives et rapides des sentiments… Bernard Plossu nous montre à quel point on saisit le monde à travers le corps et le corps à travers le monde.
À partir de 1987 et durant une quinzaine d’années, il parcourt à pied les étendues désertiques du sud de l’Espagne. La rencontre avec ce nouveau « Jardin de poussière » prolonge ses expéditions précédentes dans les déserts américains et du Sahara. Le vide, le silence nourri de clarté et d’errances fécondes, la solitude, la confrontation aux rythmes extrêmes de la nature relèvent du voyage initiatique qu’il filme et photographie comme une symphonie naturelle.
Bernard Plossu a tracé sa propre voie, construit sa propre grammaire photographique, fidèle à ses premières amours, refusant l’anecdote du vécu et le totalitarisme des inventaires.
Co-production
La Fundación Almayuda
Parution
21/02/2013
Collection
Hors Collection
Format
125 x 170
Relié couverture cartonnée
24 photographies en bichromie
40 pages
ISBN : 978-2-35046-268-4
Commander

Bernard Plossu

Photographe

Bernard Plossu, né au Sud-Vietnam en 1945, il a grandi entouré des photographies de désert prises par son père lorsqu’il partit faire du ski sur les dunes du Sahara en 1937 avec Roger Frison-Roche. Pudeur, sensualité, émotion, gaieté, voici quelle est la « sève » qui irrigue déjà les images de cet autodidacte qui débarque au Mexique en 1965 et 1967 pour y rejoindre ses grands-parents. Un Voyage mexicain que publiera 15 ans plus tard son  éditeur Claude Nori. Un livre qui, selon le créateur des Éd. Contrejour, est devenu une sorte de “bible pour toute une génération” soudain désinhibée par sa liberté de ton et sa vision intime et poétique.
Elisabeth Foch Après des études de philosophie, elle se tourne vers le journalisme, travaillant pour des magazines féminins et touristiques. Passionnée par l’image, elle a publié de nombreux ouvrages en collaboration avec des photographes, commentant leurs clichés de sites naturels. Cela lui a notamment permis d’obtenir le Prix Nadarl en 1990, pour l’ouvrage ‘Montagne de photographes’ .