C’est en photographe atypique, inclassable qu’il trace ainsi depuis le début des années 1960 son parcours en solitaire, en marge du reportage, de la photographie plasticienne et des modes, « pour être, nous dit-il, de plain pied avec le monde et ce qui se passe. » Pour ce cinéaste de l’instant donné, photographe du mouvement, la photographie est le moyen d’arrimer la pensée à une connaissance personnelle et physique du monde. Rencontres fortuites, stratégies furtives et rapides des sentiments… Bernard Plossu nous montre à quel point on saisit le monde à travers le corps et le corps à travers le monde.
À partir de 1987 et durant une quinzaine d’années, il parcourt à pied les étendues désertiques du sud de l’Espagne. La rencontre avec ce nouveau « Jardin de poussière » prolonge ses expéditions précédentes dans les déserts américains et du Sahara. Le vide, le silence nourri de clarté et d’errances fécondes, la solitude, la confrontation aux rythmes extrêmes de la nature relèvent du voyage initiatique qu’il filme et photographie comme une symphonie naturelle.
Bernard Plossu a tracé sa propre voie, construit sa propre grammaire photographique, fidèle à ses premières amours, refusant l’anecdote du vécu et le totalitarisme des inventaires.
À partir de 1987 et durant une quinzaine d’années, il parcourt à pied les étendues désertiques du sud de l’Espagne. La rencontre avec ce nouveau « Jardin de poussière » prolonge ses expéditions précédentes dans les déserts américains et du Sahara. Le vide, le silence nourri de clarté et d’errances fécondes, la solitude, la confrontation aux rythmes extrêmes de la nature relèvent du voyage initiatique qu’il filme et photographie comme une symphonie naturelle.
Bernard Plossu a tracé sa propre voie, construit sa propre grammaire photographique, fidèle à ses premières amours, refusant l’anecdote du vécu et le totalitarisme des inventaires.
Bernard Plossu
Photographe
Bernard Plossu, né au Sud-Vietnam en 1945, il a grandi entouré des photographies de désert prises par son père lorsqu’il partit faire du ski sur les dunes du Sahara en 1937 avec Roger Frison-Roche. Pudeur, sensualité, émotion, gaieté, voici quelle est la « sève » qui irrigue déjà les images de cet autodidacte qui débarque au Mexique en 1965 et 1967 pour y rejoindre ses grands-parents. Un Voyage mexicain que publiera 15 ans plus tard son éditeur Claude Nori. Un livre qui, selon le créateur des Éd. Contrejour, est devenu une sorte de “bible pour toute une génération” soudain désinhibée par sa liberté de ton et sa vision intime et poétique.
Aquarelles dessinées
Françoise Nuñez
Bernard Plossu
Plossu / Fuentes
Bernard Plossu, Marcelo Fuentes
Hyères / Plossu
Bernard Plossu
Gilles A. Tiberghien, François Carrassan
Plossu/Granet – Italia discreta
Bernard Plossu
Bruno Ely, Paméla Grimaud, Guillaume Cassegrain
Pneus & A day with the Creeleys
Bernard Plossu
Düsseldorf
Bernard Plossu
Régis Durand
Roma
Bernard Plossu
Alain Bergala, Patrick Talbot
La prolongation du bonheur
Guillaume Geneste
Bernard Plossu
Glamour
Bernard Plossu
Dominique Païni
Denis Roche
Bernard Plossu
Jean-Christophe Bailly, Guillaume Geneste, Denis Roche
Le Havre en noir & blanc
Bernard Plossu
Annette Haudiquet, Aude Mathé
Photographier les jardins de Monet
Stephen Shore, Bernard Plossu, Darren Almond, Henri Foucault
Jeanne Fouchet-Nahas, Marina Ferretti Bocquillon
Le jardin de pierres
Bernard Plossu
Elisabeth Foch
Tours et détours
Jesse A. Fernández
Bernard Plossu, Gabriel Bauret, Juan Manuel Bonet
L’odeur du buis
Bernard Plossu
Gabriel Bauret, Farid Abdelouahab
Monet intime
Bernard Plossu
Vanessa Lecomte, Diego Candil, Cédric Lesec
Nous avons fait un très beau voyage
Bernard Plossu, Françoise Nuñez, Jacques Borgetto, Sophie Zénon
Laura Serani
Avant l’âge de raison
Bernard Plossu
William Lord Coleman
Entre/Vues
Bernard Plossu, Fabrice Dubreuil
Marc Donnadieu
Damiers-Rayures
Bernard Plossu
François Carrassan, Emmanuel Guigon
Hirondelles andalouses
Bernard Plossu
Jean-Christophe Bailly
Saison # 10
Bernard Plossu
Le cinéma fixe ?
Bernard Plossu
Dominique Païni
Lettre pour un très lent détour
Bernard Plossu
Joël Vernet, Philippe Arbaïzar
Où commence le ciel ?
Corinne Mercadier
François Seigneur, Bernard Plossu, Alain Fleischer, Charles-Arthur Boyer
Elisabeth Foch Après des études de philosophie, elle se tourne vers le journalisme, travaillant pour des magazines féminins et touristiques. Passionnée par l’image, elle a publié de nombreux ouvrages en collaboration avec des photographes, commentant leurs clichés de sites naturels. Cela lui a notamment permis d’obtenir le Prix Nadarl en 1990, pour l’ouvrage ‘Montagne de photographes’ .