Ces images ont été réalisées sur des territoires marqués par l’actualité ou l’Histoire. G.J. introduit un léger décalage avec le genre qu’il prétend adopter, de la photographie amateur à la carte postale en passant par le calendrier des postes. Il interroge ainsi la notion de cliché et le statut des images.
Assumant la séduction de la « belle image », il joue sur différents registres et niveaux de discours. Ainsi, à Berchtesgaden, il photographie des paysages empreints de romantisme du haut du nid d’aigle d’Hitler, créant un hiatus entre le caractère bucolique, pittoresque du paysage et la charge historique évoquée par le point de vue. Il joue sur le déplacement ou la superposition, comme avec Abbey Road, en référence à la célèbre couverture de l’album des Beatles.
Assumant la séduction de la « belle image », il joue sur différents registres et niveaux de discours. Ainsi, à Berchtesgaden, il photographie des paysages empreints de romantisme du haut du nid d’aigle d’Hitler, créant un hiatus entre le caractère bucolique, pittoresque du paysage et la charge historique évoquée par le point de vue. Il joue sur le déplacement ou la superposition, comme avec Abbey Road, en référence à la célèbre couverture de l’album des Beatles.
Guillaume Janot est né en 1966 à Nancy. Il vit à Paris. Refusant de se soumettre aux normes des genres photographiques, alternant portrait et paysage ou mixant l’un sur fond de l’autre et vice-versa, il photographie avant tout des lieux de passage. Sous une esthétique banale apparemment convenue, les images se rapprochent du genre de la photographie amateur, portrait ou paysage de carte postale, mais sont bien trop maîtrisées pour en être réellement.