Nicolas Comment
Auteur, Musicien, Photographe
Photographe et auteur-compositeur, diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon (1997) et de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (1999), Nicolas Comment publie son premier livre de photographies en 2001, aux éditions Filigranes : « La desserte » (texte d’André S. Labarthe), qui sera suivi par « Le point » en 2003 et « A*** » en 2004 (textes de Bernard Noël).
En 2005, sa rencontre avec Rodolphe Burger, puis avec Jacques Higelin et Yves Simon pour lesquels il travaille sur deux albums (« Amor doloroso » et « Rumeurs », 2006), le rapproche du monde de la musique, jusqu’à ce que le producteur Jean-Louis Piérot (Les Valentins / Daho) lui propose de l’accompagner dans la réalisation d’un projet musical personnel dont le CD-livre « Est-ce l’Est ? (Berliner romanze) », paru en 2008, constitue le premier volet.
En collaboration avec Patrick Le Bescont, Nicolas Comment a par ailleurs créé la revue « Saison » aux éditions Filigranes et publie avec Anne-Lise Broyer un livre sur la ville de Prague : « Fading » (2006).
En 2010, il enregistre un premier album produit par Marc Collin (Nouvelle Vague), qui sera salué par la presse : « Nous étions Dieu » (Kwaidan / Discograph).
En 2012, suite à la publication du livre « La visite », il adapte en musique, avec Xavier Waechter, le dernier recueil de poèmes de l’écrivain Bernard Lamarche-Vadel :
« Retrouvailles », qui sort sur le label de jazz Bonsaï Music. La même année, il expose à la galerie VU’(Paris) une nouvelle série d’images, fruit d’une résidence photographique effectuée au Mexique et publie le livre « Mexico City Waltz », chez Filigranes.
En 2014, parallèlement à la publication du livre « T(ange)r » (accompagné d’une postface de Gérard Manset et d’un 45 tours contenant deux chansons inédites), il expose de décembre 2014 à janvier 2015 à la galerie 127 (Marrakech) une nouvelle série de photographies réalisées au Maroc.
Son deuxième album solo, « Rose planète », (Kwaidan / Because) sort en version CD en 2015 et en version 33 T en 2016 (Mediapop) tandis que l’exposition collective « Being beauteous » (avec A.-L. Broyer, A. Da Cunha, M. Maurel de Maillé) poursuit sa route dans différents musées français pendant toute l’année 2015.
En 2016, Nicolas Comment présente à Paris une vaste exposition en duo avec le photographe Bernard Plossu, « Identification d’une ville ». Puis il expose à Vichy, dans le cadre du festival « Portrait(s) », une nouvelle série d’images consacrée à sa compagne, Milo, qui fait l’objet de la publication du livre « Milo (Songbook) » aux éditions Chic Medias.
En 2017, il obtient le prix « Résidence pour la photographie » de la Fondation des Treilles, ce qui lui permet de réaliser un nouveau travail photographique et musical sur les traces du poète rimbaldien Germain Nouveau durant l’année 2018.
Son « Journal à rebours (1991-1999) », constitué de ses premières photographies en noir et blanc et de textes d’archives, paraîtra en avril 2019.
One more Dance
Christophe Acker
Nicolas Comment
Cavale
Nicolas Comment
Journal à rebours
Nicolas Comment
Reverb
Nicolas Comment
Being Beauteous
Amaury da Cunha, Marie Maurel de Maillé, Nicolas Comment, Anne-Lise Broyer
Léa Bismuth, Yannick Haenel, Etienne Hatt, Jean Deilhes, Hélène Giannecchini
T(ange)r
Nicolas Comment
Gérard Manset
Mexico City Waltz
Nicolas Comment
La visite
Nicolas Comment
Danielle Robert-Guedon
Est-ce l’Est ?
Nicolas Comment
Fading
Anne-Lise Broyer, Nicolas Comment
fotograf
Anne-Lise Broyer, Nicolas Comment
Saison # 21
Vince Taylor
Nicolas Comment
A*** Aurélia
Nicolas Comment
Bernard Noël
Le triboulet
André S. Labarthe
Anne-Lise Broyer, Nicolas Comment, Gérald Colas
Le point
Nicolas Comment
Bernard Noël
La desserte
Nicolas Comment
André S. Labarthe
C’est Maquis
Anne-Lise Broyer
Nicolas Comment
À propos de Jeanne
Nicolas Comment
La petite vacance
Anne-Lise Broyer, Nicolas Comment
Après la sortie remarquée, en 1971, d’un album concept oratorio intitulé La Mort d’Orion, il crée le Studio de Milan où sera réalisée musicalement une dizaine d’albums. Il est, également, tour à tour ingénieur du son, arrangeur, producteur, auteur et compositeur pour d’autres artistes. Durant les premières années du studio de Milan, il publie l’album Y’a une route qui comprend le titre Il voyage en solitaire. Tant les critiques enthousiastes que les télévisions et le public qui le réclament n’auront raison de son refus de faire de la scène, de se soumettre au habitudes médiatiques. Seul le travail de studio a un intérêt à ses yeux «Je trouve impudique de chanter face à un public». Ce succès est dérangeant pour Manset qui décide d’entreprendre ce qu’il s’était, jusqu’ici, refusé de faire : voyager. Asie, Afrique, Brésil et Amérique Centrale, souvent en considérant comme nécessaire d’approcher les langues des destinations en question, particulièrement le thaï et l’indonésien à l’Inalco* à Paris. Ces nombreux voyages l’inspirent pour ses albums, ses livres, mais aussi son travail photographique.
En 1996, Francis Cabrel et Alain Bashung initient un album hommage : Route Manset qui regroupe des titres interprétés par Françoise Hardy, Jean-Louis Murat, Salif Keita, Cheb Mami, entre autres.
Entre ses propres albums (19), Manset écrit pour Juliette Gréco (Je jouais sous un banc), Raphaël (La mémoire des jours et Etre Rimbaud), William Sheller, Florent Pagny… En 2008, il est au générique de l’album Bleu pétrole d’Alain Bashung avec 3 titres (Comme un lego, Venus, Je tuerais la pianiste) et de celui de Julien Clerc Où s’en vont les avions (Frère, elle n’en avait pas, Une petite fée). En 2010, il participe au cinquième album de Raphaël, Pacific 231 et en 2011, sortent trois nouveaux titres signés Manset, interprétés et composés par Julien Clerc dans son album Fou, peut-être.