« Je peux enfin regarder calmement ces images. Les murs sont devenus des aplats de couleur, des espaces rythmés par les traces grises, ils sont devenus à leur tour des peintures limitées par un cadre. J’admire avec quelle délicatesse le temps a peint ces ailes de poussière qui demeurent, à la manière des ailes de papillon, bien après l’arrêt du cœur. […]
La photographie a capté des éléments atmosphériques, une dimension que l’œil nu ne sait pas voir. Les traces aussi apparaissent avec plus d’évidence, il faudrait avoir la patience d’un entomologiste pour cataloguer les plus sensibles variations de la forme, inventer un nom pour chaque espèce, pour chaque tremblement du souffle, avec la précision des encyclopédies. Et les clous sont comme les épingles qui fixent les coléoptères dans leur vitrine. » S.P.D.M
La photographie a capté des éléments atmosphériques, une dimension que l’œil nu ne sait pas voir. Les traces aussi apparaissent avec plus d’évidence, il faudrait avoir la patience d’un entomologiste pour cataloguer les plus sensibles variations de la forme, inventer un nom pour chaque espèce, pour chaque tremblement du souffle, avec la précision des encyclopédies. Et les clous sont comme les épingles qui fixent les coléoptères dans leur vitrine. » S.P.D.M