Il en a coûté à Bernard Guillot de briser le tabou de la photographie intouchable, du transfert sacrosaint du négatif au positif via l’argentique. Il photographie mais il a toujours peint ! Un jour, il franchit le Rubicon, insatisfait de certains tirages. Et la fusion des deux médiums qui procèdent d’une même source s’opéra.
La naissance en 1950 de cet artiste français est déjà marquée par une géographie qui va déterminer des territoires intérieurs : Bâle, au bord du Rhin, aux trois frontières . Depuis de nombreuses années, Bernard Guillot partage sa vie entre l’Egypte et la France . Deux sensations du temps, deux sensations de civilisation, deux appartenances au monde, mais une unité de temps et de lieu, ou d’atemporalité et d’extraterritorialité, dans un regard double : la photographie et la peinture, avec un goût du merveilleux, de l’énigme, de l’intemporel .
C’est l’esprit du Noir et Blanc en photographie qu’il montre chez Agathe Gaillard, pour sa première exposition rue du Pont-Louis-Philippe, depuis ses premières images tirées de sa série Saint Sulpice de 1978 jusqu’aux plus récentes.
C’est l’esprit du Noir et Blanc en photographie qu’il montre chez Agathe Gaillard, pour sa première exposition rue du Pont-Louis-Philippe, depuis ses premières images tirées de sa série Saint Sulpice de 1978 jusqu’aux plus récentes.