Sa pratique est une “exploration jubilatoire et inquiétante du monde”, détournant et recombinant les signes de la communication pour construire des fictions.
Ses oeuvres sont nourries par les cultures alternatives et hybrides qui infiltrent les territoires de l’image expérimentale. We accept you as one of us, (photographie et conte); Les Régines (photographies musicales); La confiserie Succurulente (photographies et slogans).
Elle élabore actuellement plusieurs projets autour des genres cinématographiques, littéraires et musicaux: une discothèque imaginaire pour le Web Le temps d’une chanson; un film d’horreur chorégraphique Strip-tease Volcanique.
Elle a publié chez Filigranes Liquid City en 2005.
Artiste plasticienne et réalisatrice, Régine Cirotteau vit et travaille à Paris.
Elle investit depuis 1990 les arts visuels, établissant des passerelles entre la photographie, la vidéo, le cinéma et les nouvelles technologies. En 1992 elle obtient le Prix Villa Médicis hors les murs. Elle expose dans de nombreux centres d’art et musées (Palais de Tokyo à Paris, Les Abattoirs de Toulouse…) et participe à des biennales et festivals à l’étranger (en 2006 au Centre Culturel San Martin à Buenos Aires et au Art Foundation Red Brick à Yokohama).
Régine Cirotteau s’intéresse particulièrement au transfert des supports de l’image, à la notion de cycle, aux points de bascule entre l’installation et la création virtuelle, interrogeant la relation entre l’image, le matériau sonore, le texte et la notion de genre.
Ses oeuvres sont nourries par les cultures alternatives et hybrides qui infiltrent les territoires de l’image expérimentale.
Il est artiste polygraphe, né en 1965, à Cosne-sur-Loire (Nièvre).
Après des études de philosophie et un cheminement de recherche auprès de l’école "déconstructionniste" de Strasbourg, il s’éloigne de la philosophie universitaire tout en poursuivant à sa manière une conduite déconstructrice vitale et sans diplôme.
Ennemi des séparations et des autorités, sa pratique vise à introduire dans chaque discipline ou dimension investie, un virus polygraphique spécial, une filature du détail grinçant qui en submerge les contraintes, en emporte les conventions, et en relance la fable "ânarchique", ce pur partage d’un moment d’extase historique, où l’événement créatif transit tous ses témoins. Praticien autonome du langage et des formes, il est tour à tour : bibliographe, poète publicitaire, diffuseur d’ambiance culturelle, critique d’art, enquêteur et biographe, producteur et animateur de radio, performer et plasticien.
Pour les 20 ans de la Ménagerie de Verre, il propose Histoires avec pas, une polygraphie parlée et dansée, tentant d’allier la chanson de geste médiévale à l’ordre d’un plateau d’émission de veillée médiatique.