Ce livre est un voyage entre différentes réalisations de Jan kopp et notamment :
– Une structure proliférante éphémère construite avec des baguettes de pain séchées. Ce matériau de récupération est particulièrement intéressant car il est très dur et possède une dimension de recyclage écologique.
– Une installation monumentale composée de 11 pendules de Foucault, suspendus, l’oscillation, observée sur une longue durée, montre les effets de la rotation de la Terre. Chaque pendule est constitué d’une sphère suspendue à l’extrémité d’un fil d’acier se balançant au-dessus d’un socle constellé de billes de verre.
Jan Kopp
Artiste
Jan Kopp est né en 1970 à Francfort (Allemagne). Basé à Paris entre 1991 et 2009, il réside actuellement à Berlin dans le cadre d’une bourse de recherche du ministère de la Culture pour la réalisation d’un projet de film d’animation centré sur les métamorphoses de cette ville qui cristallisent le cours de l’histoire.
Après des études de philosophie à l’université Paris-Sorbonne/Paris IV, il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris en 1996 puis accomplit divers programmes de résidence en France et à l’étranger, dont le PS1/ International Studio Programm, New York.
Il est très tôt repéré pour ses interventions dans l’espace public qui investissent les lieux laissés vacants par les plans d’occupation des sols et l’ont conduit à collaborer avec des architectes et des urbanistes. Son travail recourt à de nombreux médiums (son, vidéo, dessin, sculpture, performance). Il se déploie aussi bien à travers de vastes installations conçues au regard des espaces qu’elles occupent que de formes plus discrètes.
Ses expositions personnelles les plus récentes ont eu lieu à l’abbaye de Maubuisson, site d’art contemporain (2011), au Kunstraum Dornbirn en Autriche (2010), au Frac Alsace (2008), au Centre d’art de la Bastille à Grenoble (2008) et à Martos Gallery, New York (2008).
Jan Kopp a participé à de nombreuses expositions collectives internationales dont Architecture, Utopies, Dessin au musée national d’Art contemporain de Bucarest (Roumanie, 2011), Res Publica au Moscow Museum of Art (MMOMA) (Russie, 2010), Fragile, Terres d’empathie au musée d’Art contemporain de Saint-Étienne Métropole (France, 2009), Translation au MMOMA (Russie, 2008), Crisi à la galerie Àngels Barcelona (Espagne, 2008), Singuliers au musée d’Art du Guangdong à Canton (Chine, 2005), I need You au Centre d’art Pasqu’Art à Bienne (Suisse, 2004), Traversée au musée d’Art moderne de la Ville de Paris (France, 2002), Connivence, sixième Biennale de Lyon (France, 2001), ou Clockwork 2000, PS1/ International Studio Programm du Museum of Modern Art (MOMA) de New York (Etats-Unis, 2000).
Jan Kopp est représenté par la galerie Marion Meyer Contemporain, Paris.
Récemment, Jacinto Lageira a contribué aux catalogues de :
Michael Snow, Solo Snow. Le Fresnoy, Tourcoing (Dijon, Les Presses du réel, 2011) ; Joseph Kosuth, Ni apparence ni illusion (Paris, Éditions musée du Louvre, 2010) ; Vasco Araújo/Javier Tellez, Mais que a vida (Lisboa, Fundação Calouste-Gulbenkian, 2010) ; Edgar Martins, La ligne volage (Paris, Centre culturel Calouste Gulbenkian, 2010) ; Claire Chevrier (Nantes, musée des Beaux-Arts, 2009) ; Jordi Colomer (Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, 2008) ; Angela Detanico/Rafael Lain, Pavillon brésilien de la 52ème Biennale de Venise (La Biennale di Venezia, 2007) ; Claire Savoie (Rimouski, musée régional de Rimouski [Québec, Canada]) ; James Coleman, (Lisboa, Museu Nacional de Arte Contemporânea / Museu do Chiado, 2006) ; Julião Sarmento (Santander, Fundacíon Marcelino Botín, 2006).
9 lyriques pour actrice et caisse claire en 2005, avec Stéphanie Béghain, puis Purgatoire au Théâtre national de la Colline en 2007, dont il a été auteur associé. Il a ensuite co-dirigé les Laboratoires d’Aubervilliers entre 2007 et 2009.
Empruntant à la littérature, au théâtre, à la danse, aux arts visuels, à la musique, à la poésie sonore, son travail revendique une forte dimension de recherche. Il a ainsi initié le projet W en 2004 puis l’Encyclopédie de la parole en 2007, qui a notamment donné lieu au solo Parlement interprété par Emmanuelle Lafon en 2009.
La même année, il lance le projet Hypnographie pour explorer les usages artistiques de l’hypnose : il produit dans ce cadre la pièce radiophonique
Au musée du sommeil (2009), la performance Restitution (2010), l’exposition-performance Le Cabinet d’hypnose (2010) ainsi que la pièce de théâtre
Le Vrai spectacle (2011). www.jorislacoste.net