Le visage porte la vie. Dans ses reliefs, ses mouvements, ses couleurs, il accueille et s’oppose, il donne et prend. Le lieu c’est Jérusalem. La ville s’impose dans sa géographie, précise et compliquée. Elle bouge et elle est immobile. Ces photographies articulent cette double géographie. Elles cherchent avec patience et curiosité à établir sa cohésion. On n’échappe pas à son visage et l’objectif du photographe n’échappe pas à Jérusalem. Les visages regardent la ville, avec ses certitudes et ses interrogations, ses convictions et ses doutes. Il ne contourne pas les obstacles. Il connaît les contrastes et les aspérités, les déchirures et les souffrances aussi.