Au carrefour du Centre, de la région parisienne et de la côte Atlantique, l’Anjou occupe une position stratégique favorisant son développement. Son activité économique diversifiée et dynamique transforme son paysage et induit une mutation constante de ses territoires. Agriculture, industries et commerces se rénovent ; villes, espaces de loisirs et voies de commu-nications se renouvellent ; le Maine-et-Loire défend la richesse de son patrimoine tout en orientant sa politique et son économie vers des enjeux modernes et innovants.
Jérémie Lenoir a recours au point de vue aérien, ce qui lui permet de bousculer nos a priori et de composer une mise à distance ontologique. A la convergence des travaux d’Alex MacLean, Marlyn Bridges et Edward Ruscha, la photographie aérienne de J. Lenoir prend son sens au travers de la sélection des espaces et du protocole de réalisation : les espaces oubliés ou indigents se retrouvent matérialisés dans une image abstraite qui ne fait que renforcer leur disparité. En replaçant l’homme – bâtisseur et usager – au centre de ses préoccupations, il joue sur la représentation du réel – par suppression des repères spatiaux, assemblages d’images ou perte d’échelle, il tente de métamorphoser imaginaire.
Jérémie Lenoir a recours au point de vue aérien, ce qui lui permet de bousculer nos a priori et de composer une mise à distance ontologique. A la convergence des travaux d’Alex MacLean, Marlyn Bridges et Edward Ruscha, la photographie aérienne de J. Lenoir prend son sens au travers de la sélection des espaces et du protocole de réalisation : les espaces oubliés ou indigents se retrouvent matérialisés dans une image abstraite qui ne fait que renforcer leur disparité. En replaçant l’homme – bâtisseur et usager – au centre de ses préoccupations, il joue sur la représentation du réel – par suppression des repères spatiaux, assemblages d’images ou perte d’échelle, il tente de métamorphoser imaginaire.
Jérémie Lenoir est représenté par Les douches la galerie
Jérémie Lenoir Né en 1983, s’oriente tout d’abord vers les sciences, les mathématiques et l’informatique, avant de se consacrer au travail de l’image. Après des études d’ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Tours, il rejoint l’Institut d’Arts Visuels d’Orléans où il soutient et obtient son DNSEP en 2009. Sans sujet propre, sans intention particulière visant à une représentation objective d’une "vérité" du paysage, ses photographies proposent un voyage singulier et sensible dans ce que Marc Augé nommait les "non lieux". Profondément influencé par les artistes de la Kunstakademie de Düsseldorf et par les thématiques de Jurgen Nefzger, R. Depardon ou Thierry Girard.
Damien Sausset est à la fois Historien, commissaire, journaliste, critique d’art pour ArtPress, Connaissance des Arts ou L’Œil. Après une expérience de conservateur au MoMA de New York, il a réalisé plusieurs commissariats d’expositions, dont "Henri Foucault" au Palazzo Fortuni lors de la Biennale de Venise (2005), "Quelques photographes français" à Pékin (2005) ou "Evariste Richer" à Bourges. Il est également l’auteur de monographies sur des artistes contemporains (Bernard Venet, Erik Bulatov, François Morellet, Claire Chevrier).